Sais-tu comment Mahler a sous-titré ce mouvement ? "Ce que me content les animaux de la forêt".
Tu entends ? Des bois haut perchés surgissent de toute part : une clarinette, un piccolo, un hautbois dans le suraigu … Ils imitent les chants d’oiseaux que Mahler entendait lorsqu’il composait, l’été, dans une cabane, à l’abri de l’agitation viennoise.
Le jeu de notes piquées avec les bassons et les accents sur les contretemps des trompettes accentuent le côté cocasse de cette scène forestière.
Cette symphonie, qui dure près d’une heure trente, est l’une des plus longues de tout le répertoire classique. Ce troisième mouvement est une reprise de la Relève de la garde en été, une de ses mélodies de jeunesse où le coucou du printemps meurt pour laisser la place au rossignol de l'été.
Mahler me donne des ailes !